De l’outil de recherche à l’outil d’évaluation

Le RHIZOtest possède des caractéristiques techniques et méthodologiques qui permettent d’envisager son utilisation en routine et à grande échelle.

Le RHIZOtest tel qu’il a été développé à des fins de recherche fondamentale possède des caractéristiques techniques et méthodologiques qui permettent d’envisager son utilisation en routine et à grande échelle comme méthode biologique (i.e. biotest) d’évaluation de la phytodisponibilité des éléments traces [1].

  • Les dimensions du dispositif RHIZOtest ont été réduites pour permettre la multiplication du nombre de traitements (e.g. types de sol, d’espèces végétales…) par unité de surface de chambre de culture (100-150 dispositifs m2).
  • Alors que le compartiment racinaire joue un rôle souvent primordial dans le déterminisme de la phytodisponibilité des éléments traces, l’utilisation de la technique du tapis racinaire impliquant une séparation physique entre les racines et le sol permet une récupération aisée d’un système racinaire propre (i.e. non contaminé par des particules de sol).
  • Le RHIZOtest a déjà été utilisé pour estimer la phytodisponibilité de nombreux éléments traces de manière spécifique comme As, Cd, Co, Cr, Cs, Cu, Ni, Pb et Zn.
  • Le RHIZOtest est adapté à de nombreuses espèces végétales. Dix sept espèces végétales ont déjà été cultivées avec le RHIZOtest : Brassica napus, Brassica oleracea, Bromus mollis, Festuca arundinacea, Festuca ovina, Festuca rubra, Hordeum vulgare, Lactuca sativa capitata, Lolium perene, Lycopersicon esculentum, Medicago sativa, Nicotiana tabacum, Raphanus sativus, Sorghum bicolour, Trifolium pratense, Triticum aestivum, Triticum turgidum durum.
  • Enfin, la durée de la mise en culture est relativement courte (3 semaines : 2 semaines de croissance et 1 semaine d’exposition au sol) pour une méthode biologique basée sur la culture d’une plante.

1. De Vaufleury A et Bravin M 2011 Outils d’évaluation de la biodisponibilité des contaminants dans les sols et apport en éRé. Synthèse de l’atelier n°2 - Séminaire ADEME sur l’évaluation des Risques pour les écosystèmes, 20 p.