Phytoaccumulation des éléments traces et diversité végétale

Contrairement aux méthodes physico-chimiques, le RHIZOtest est capable de distinguer la phytodisponibilité des éléments traces mesurées chez diverses espèces végétales. Cette caractéristique confère au RHIZOtest la capacité d’évaluer le risque de phytoaccumulation des éléments traces présentant un risque sanitaire important (e.g. As, Cd et Pb) chez les principales espèces cultivées.

Le RHIZOtest a été utilisé pour mesurer la phytodisponibilité de 5 éléments traces (As, Cd, Cu, Pb et Zn) pour dix espèces végétales largement utilisées en agriculture et cultivées sur 3 sols présentant des propriétés physico-chimiques ainsi que des origines et des concentrations en éléments traces contrastées.

Ces mesures ont permis de mettre en évidence la capacité du RHIZOtest à discriminer la réponse de différentes espèces végétales. Les espèces végétales ont pu être classées selon le critère de phytodisponibilité des éléments traces. Ce classement a permis de sélectionner pour la normalisation du RHIZOtest trois espèces qui selon le principe de précaution tendaient à maximiser la phytodisponibilité des éléments traces.

Cette caractéristique confère également au RHIZOtest la capacité d’évaluer le risque de phytoaccumulation des éléments traces présentant un risque sanitaire important (e.g. As, Cd et Pb) chez les principales espèces cultivées.