Dans ce contexte, le projet ANR NormaRHIZO a eu pour objectif central l’optimisation technique et la validation des fondements scientifiques du RHIZOtest, afin de permettre sa normalisation à une échelle internationale (ISO, Organisation internationale de normalisation).

La réalisation de ces objectifs doit faciliter la reconnaissance du RHIZOtest par la communauté internationale en tant que méthode de référence pour évaluer de la phytodisponibilité des éléments traces dans les sols.

Objectifs et programmation

Le projet NormaRHIZO se décline en quatre sous-objectifs :

• Optimisation technique du RHIZOtest afin de rendre l’outil et la méthode opérationnels dans le cadre d’une procédure d’évaluation des risques.
• Approfondissement et validation des fondements scientifiques du RHIZOtest devant permettre de définir son domaine de validité, d’évaluer son intérêt par rapport aux méthodes physico-chimiques et biologiques actuellement normalisées ou classiquement utilisées en évaluations des risques et enfin de confronter ses estimations de phytodisponibilité à celle mesurée in situ.
• Normalisation à l’échelle internationale (ISO) de l’outil et de la méthode RHIZOtest.
• Présentation et transfert de l’outil et de la méthode RHIZOtest aux utilisateurs potentiels.

Le projet NormaRHIZO a ainsi été structuré en trois groupes de tâches « GT », auxquels vient s’ajouter le GT 0 « Coordination générale et gestion financière projet ».

Partenaires

Cirad, unité de recherche Recyclage et risque
Emmanuel Doelsch
   
Inra, unité de recherche Eco&Sols
Philippe Hinsinger
   
Inra, unité de service InfoSol
Claudy Jolivet
   
Université Paris Diderot, Institut de physique du globe de Paris (IPGP), équipe Géochimie des eaux
Marc Benedetti
   
CNRS, unité de recherche Cerege
Jean-Marie Garnier

Durée et financements

D’une durée de trois ans (2010-2013), le projet NormaRHIZO a été financé par le programme « Contaminants Ecosystèmes Santé » 2009 de l’Agence nationale de la recherche (ANR) à hauteur de 500 k€.