Projet RHIZOlab

Dans l’optique de la normalisation, l’ISO (Organisation internationale de normalisation) a souhaité que le RHIZOtest soit validé par le biais d’un test interlaboratoire d’envergure internationale.

Pour répondre à cette exigence, le projet RHIZOlab a porté spécifiquement sur l’évaluation de la robustesse et de la reproductibilité de l’outil et de la méthode RHIZOtest à travers la réalisation d’un test interlaboratoire international.

Objectifs et programmation

L’objectif principal du projet RHIZOlab était de finaliser la validation technique de l’outil et de la méthode RHIZOtest pour l’évaluation de la phytodisponibilité des éléments traces dans les sols contaminés. Cette validation portait sur deux aspects distincts :

  • Evaluer la capacité de transfert de l’outil et de la méthode RHIZOtest vers les utilisateurs potentiels (laboratoires publics et privés). Cette étape passait par la réalisation d’une formation « RHIZOtest » à destination de l’ensemble des participants au test inter-laboratoire et fut évaluée à travers la capacité des participants à suivre le cahier des charges imposés durant la réalisation du test inter-laboratoire.
  • Évaluer la capacité de l’outil et de la méthode RHIZOtest à donner des résultats (i.e. teneurs ou flux d’éléments traces dans la plante) à la fois robustes et reproductibles. Cette étape a été évaluée à travers un ensemble de tests statistiques sur plusieurs paramètres mesurés (biomasses, mesures de phytodisponibilité…) au cours du test interlaboratoire réalisé chez les différents participants.

Le test inter-laboratoire international a inclus huit participants, dont quatre laboratoires français et quatre laboratoires étrangers :

Cirad, unité de recherche Recyclage et risque
Matthieu Bravin (Coordinateur du projet)

Ineris, unité d’évaluation des risques écotoxicologiques
Pascal Pandard

Inra, unité de recherche Eco&Sols
Philippe Hinsinger

IPL santé, environnement durables, Laboratoires d’études et expertises
Yves Barthel

The University of Natural Resources and Life Sciences (BOKU), Rhizosphere Ecology and Biogeochemistry Group, Autriche
Eva Oburger
 
Universités d’Udine et de Bolzano, Italie
Nicola Tomasi et Tanja Mimmo
 
Institute for Ecological Chemistry, Plant Analysis and Stored Product Protection, Allemagne
Frank Riepert

Université de Liège - Gembloux Agro-Bio Tech, Unité de science du sol, Belgique
Gilles Colinet

Durée et financements

Adème (logo)

Le projet RHIZOlab s'est déroulé sur 12 mois en 2012. Ce projet a été financé à hauteur de 80 k€ par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe).